4 jeunes dans une voiture

Parce que j’ai des périodes comme ça où je commence à me lancer dans des trucs, je ne sais pas trop pourquoi, je ne sais pas trop comment, mais ce qui est sûr c’est que ça finit souvent en belles aventures.

Voilà maintenant quelques mois que je me suis lancée dans le covoiturage. Pour le coup, j’ai plusieurs raisons qui justifient mon acte. D’abord bien sûr les économies. L’essence c’est cher, le train aussi et étant amené à pas faire pas mal d’aller retour entre ma ville de coeur et ma ville d’adoption à temps partiel, il fallait y réfléchir.

Puis depuis toute petite j’entends ma mère pester au volant contre ces tas de gens, seuls dans leur voiture. Depuis presque 10 ans maintenant elle me parle d’auto-partage et de concepts comme cela. Puis ma maman, étant pourtant la moins « grosse bouche » de la famille (faut dire que l’alliance Corse et Marseillais, ça ne peut que faire des exagérateurs non?), m’a toujours dit qu’un jour elle s’y mettrait. C’est un peu comme le don du sang ça. Elle m’a transmis l’envie de le donner mais ne l’a jamais fait elle-même, ce qui m’exaspère au plus haut point Rrrrrh ! Maman ne s’étant toujours pas mis au covoiturage, me voilà la devançant dans un domaine supplémentaire.

1ère fois, je commence doucement et me contente d’être voyageuse. Toujours pas hyper sûre de moi au volant, ruiner ma vie c’est mon problème, celui des autres c’est pas pareil. Surtout quand les autres en question, tu les connais ni d’Eve, ni d’Adam. Me voilà dans une 206 avec trois inconnus. Dieu soit loué (dis donc ça devient mystique ici), la parité est respectée. Pour la moyenne d’âge par contre on repassera avec deux quadra voire quinqua, le jeune conducteur d’une trentaine d’années et moi. Tout se passe pour le mieux, le temps passe vite malgré la différence d’âge et chacun arrive à bon port.

Plutôt contente de cette première expérience, je me lance et voilà qu’il y’a une semaine, je propose moi aussi un trajet. Je préviens que le confort ne sera pas digne d’un ***. Et oui j’ai une petite Twingo alors grand gabarit, s’abstenir !

Après plus ou moins de pourparlers sur le lieu de ramassage, nous voilà désormais à quatre dans Titine, en partance pour la fameuse ville étudiante qu’est Montpellier. Quelle coïncidence, nous voilà juste le week end avant la rentrée des classes… La ville se remplit petit à petit. Moyenne d’âge du convoi ? 21 ans ! Et pour la deuxième fois, parité respectée !

Cette fois je suis un peu moins nerveuse. Je me dis que c’est moins risqué, qu’il ne peur rien m’arriver étant donné qu’ils ont déjà payé en ligne sur le site, et que c’est moi qui suis au volant.

Il est bien sûr d’usage de se présenter, voilà donc Rémi, jeune homme rasta de 24 ans s’étant lancé dans l’agriculture, puis Justine, 18 ans, étudiants en arts appliqués, Moustapha 23 ans, étudiant en linguistique anglaise, d’origine sénégalaise, et moi-même étudiante en RH et accessoirement conductrice du dimanche.

Et ce fût surement l’un des trajets les moins longs de ma vie, tellement nous avions de choses à nous dire, tellement ce temps de partage fût intéressant. Je fus impressionnée par l’entrain, la passion de Rémi pour son métier, pour la nature, le tout exacerbé par une pointe d’anarchisme. Le plus intéressant fût encore d’écouter Moustapha nous parler de son pays, nous dire ce qui l’avait choqué à son arrivée en France et le plus surprenant pour nous, d’apprendre que son pays vit dans les pays du notre. D’après lui, tout ce qui se passe au niveau de la vie politique, mais plutôt du côté people de celle-ci, se passe quelques mois plus tard au Sénégal. Curieux ! COncernant Justine, je vous en dirais pas plus. Je pense qu’elle a été un peu barbée par nos débats culturels et nos grandes idées sur la vie. Je crois qu’elle était peut-être un peu jeune, encore un peu loin de ces préoccupations là, pour suivre nos discussions avec autant de passion que nous le faisions.

Puis le voyage s’est terminé non sans de petites difficultés à trouver où débarquer mes camarades dans Montpellier, ni sans avoir échappé à un ou deux calages de ma part.

Et moi qui en temps normalement aurais réussi à tomber amoureuse de Moustapha le temps de ce sympathique trajet, je me surprenais presque à être plus intéressée par ce rasta un peu cracra et pas très beau mais tellement passionné par ce qu’il fait…

Puis quelques heures après cette rencontre avec ces inconnus là, je me vis proposer une invitation à partager un mafé. Proposition que je refusa gentiment mais que l’on continuera à me faire régulièrement. Qui sait, peut-être qu’un de ces quatres j’y répondrai favorablement.

C’est donc sans hésiter que je renouvellerai cette expérience, histoire de sortir de temps en temps des sentiers battus, d’aller à la rencontre de gens nouveaux, différents de ceux de mon quotidien. Et puis c’est moche de conclure ainsi mais c’est la vérité aussi, un plein et 2 péages, pour un budget d’étudiant, ce n’est pas donné donné. Voilà donc une solution pleine d’humanité et de partage pour mettre du beurre dans les épinards de chacun.

Forteen

Voilà, après le dernier post sur mon bilan de l’année 2013, qui a d’ailleurs bien fait rire certaines de mes copines (si si j’vous jure, elles l’ont lu alors qu’elles étaient avec moi ^^), il est temps de passer à mon projet de vie pour 2014. Et oui, parce que malgré tous mes efforts, je suis pas le genre de filles à vivre au jour le jour… Je suis certaine que ça me faciliterait bien la vie mais quand on fait de la RH, c’est un peu illogique de ne pas faire des plans sur la comète, de ne pas prévoir alors que l’on passe des années à nous inculquer l’inverse… Je suis donc influençable, tant pis pour moi.

Cependant, au plus ça va, et au moins je vois loin. Je veux dire qu’il y a quelques années j’aurais pu casiment te dire où je serai dans 10 ans. A l’heure actuelle je ne sais même pas où je serai en octobre prochain même si je pense sincèrement que si vous me cherchez, vous me trouverez sans doute dans l’une des agences Pôle Emploi de la cité phocéenne. Passons.

Tout ça pour partager avec vous mes projets, mes envies, mes voeux les plus chers pour l’année 2014 et avant tout, pour vous souhaiter une Merveilleuse Année. Je me répète un peu mais je vous le redis quand même, je vous souhaite sincèrement une année 2014 aussi remplie de surprises, de belles rencontres et de souvenirs inoubliables, que l’a été mon année 2013.

En ce qui concerne la mienne, je pense qu’objectivement elle aura du mal à être à la hauteur de 2013. Pessimisme ? Même pas, juste réalité. Bien sûr qu’en 2014 j’aurai moi aussi de bons souvenirs et de supers moments mais comme j’aurai surtout moins de temps pour moi, pour mes amis et ma famille, elle sera forcément différente. Cette année est plus portée sur le plan professionnel et financier. Bon entre nous, il en faut aussi des années comme ça, non?

Voilà donc ce que je m’auto-souhaite pour 2014 ^^

Continuer à bloguer, bloguer et rebloguer, même si je me demande où je vais trouver le temps nécessaire pour le faire, surtout les prochaines semaines (exams XD) et si j’hésite à  remplacer tout ça par un simple compte Instagram.

Et même si mon retour à Montpellier m’a un peu donné le blues, je me souhaite de prendre mon indépendance de façon pérenne en 2014, allez j’me laisse un peu de marge, début 2015 ^^. Et en même temps, quand je me vois seule dans mon ptit appartement, je me dis qu’une coloc’, ça serait peut-être pas mal histoire de chasser les idées noires les samedis et dimanches soirs.

Et en même temps je crois que la fin 2014 sera une année décisive en termes de choix. Ce sera l’une des périodes de ma vie où je devrais prendre d’importantes décisions. Rester ici, partir, chercher du boulot dans telle ou telle entreprise, changer de secteur, voire même m’envoler pour les US, vivre le rêve de mes 16 ans. Et qui sait, peut-être que là-bas le vent tournera en ma faveur et que je m’y installerai ^^. Qui vivra verra.

A défaut d’un visa et d’une prise d’indépendance, une chose est sûre je ferai un gros achat. Vous savez, ce truc en métal avec 4 roues, oui oui, une voiture. Je crois que c’était déjà l’un de mes objectifs pour l’année de mes 22 ans. Une fois de plus, je ne l’ai pas rempli.

Parmi tous ces projets un me tiens aussi à coeur. J’ai toujours eu le goût du voyage et ça ne s’arrête pas en grandissant, je dirais même que ça augmente. Comme je vous le disais, cette année je n’aurais pas beaucoup de temps, du moins les 9 prochains mois (non non je ne suis pas enceinte, juste sous contrat). Pourtant 2 projets me tiennent à coeur : le Maroc en juin pour le Marrakech du Rire, et la Thaïlande en fin d’année pour retrouver ces genres extraordinaires.

On change de thème avec un constat. En 2013, l’un de mes principaux objectifs était (certes de me remettre de ma 1ère rupture amoureuse), de faire le tri autour de moi et d’arrêter de m’embarrasser avec certaines personnes, ne plus me forcer.

C’est chose faite et aujourd’hui j’estime que ceux qui sont toujours là y sont pour une bonne raison, après le tri en 2013, ce sera la conservation pour 2014. J’entends par là que je vais essayer de garder des liens forts avec ceux qui comptent réellement pour moi.

Rien à voir mais j’ai aussi décidé d’arrêter de manger quand je n’ai pas faim ou que je n’aime pas. A quoi bon ? Depuis que je mange réellement quand mon corps me le demande, j’ai perdu du poids et je compte continuer comme ça.

Ensuite j’ai un peu perdu de vue l’un de mes mots d’ordre : pour ne pas être déçue, n’attend rien. Je vais essayer de m’y tenir pour 2014, ça m’évitera bien des larmes et des drames.

Je sais d’avance que je n’y arriverai pas mais je devrais laisser le destin faire ce qu’il a à faire avec mon petit  coeur. C’est vrai que je me précipite, c’est vrai que je m’emballe mais ça me manque tellement la vie de couple. J’ai de l’amour à revendre et je sais que quelqu’un quelque part en a pour moi, bien plus que tous ces tocards que je m’efforce à prendre pour le prince charmant.

Naïvement, j’avais écrit dans le brouillon de ce post « Choisir mon orientation capillaire », trop tard, je commence l’année 2014 brune ! Oui oui j’avais demandé châtain clair comme mes racines à la coiffeuse, mais visiblement elle a obtenu le même résultat que moi quand je choisis une teinture marron glacé ou chocolat. C’est pas très grave, ma destinée capillaire a encore un bel avenir devant soi.

En fait, outre la fin de mes études, (enfin !), je crois que je me souhaite surtout de ne plus me tromper en amour et de réussir à mieux vivre mon célibat jusqu’au jour où ce qui devra arriver, arrivera ^^.

Enfin, en 2014, promis juré je ne parle plus de Lui. Entre nous, je sais bien qu’il ne vaut pas la peine que j’écrive autant de lignes à son sujet, c’est juste une habitude : je parlais de lui h24 en bien, je parle de lui h24 en mal ^^. Bon les copines, je promets pas d’arriver à faire ça dans la vraie vie, mais en commençant par le faire ici, ça viendra peut-être. Je le dis une ultime fois : je ne l’aime plus, je n’ai juste pas encore digéré la tournure des évènements. C’est plus l’après qui n’a pas cicatrisé, que la rupture en elle-même. Bon si j’apprends demain qu’il s’est fait bouffé par un grizzli ou encore mieux qu’il a épousé une guenon, je vous le ferai peut-être quand même savoir hein ^^.

Je vous promets pas que Diluvienne continuera tout au long de 2014, j’ai d’autres projets mais je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez dans vos lectures, si tant est que vous cherchiez quelque chose ^^.

PS : en 2014 ça serait bien que je retrouve un peu de fierté et d’honneur et que j’arrête de tout donner pour des mecs qui ne me rendront rien en retour, à part des larmes, mauviettes va !

Deux Milles Treize en toutes Lettres !

Parce que l’heure du bilan est venue. Est oui, avant de vous parler de tous mes projets de vie pour 2014, il est peut-être préférable que je commence par le résumé de cette année 2013, non ?

Contrairement à tout ce que je pouvais croire il y’a un an de ça, cette année fût vraiment exceptionnelle, vraiment spéciale. A vrai dire, si je devais garder qu’une année dans ma vie, je crois bien que ce serait celle-là. Certes c’est réducteur de résumer 22 ans en un an mais cette année a regroupé tellement d’évènements marquants que je ne pourrai pas l’oublier.

Alors bien sûr il y a eu cette redécouverte du célibat. Oui certes, j’ai bien été célibataire avant ça dans ma vie, mais j’étais encore très jeune et c’était alors « normal » de l’être. Aujourd’hui, je sais clairement ce que veut dire d’être libre comme l’air.

Si je devais résumer cette année en quelques mots ce serait la Culture, les Voyages, les Rencontres et le Plaisir !

D’abord la culture parce que qu’on le veuille ou non, ce qui a fait que cette année 2013 a été extraordinaire pour moi, ça aussi été le fait que ma chère ville, que cette magnifique cité phocéenne fût pour une fois montrée aux yeux de tous à sa juste valeur. Oui, 2013 m’a permis de redécouvrir ma ville et de me reprouver qu’où que j’aille dans le monde, quelques soient les villes que je visiterai, celle-ci ne cessera jamais de m’étonner, de me surprendre mais surtout de m’émerveiller. La culture aussi parce que je ne suis jamais autant allée dans les musées qu’en 2013. Aux Pays-Bas, en République Tchèque et bien sûr à Marseille, les peintres, les sculpteurs n’ont cessé de me rendre mon âme d’enfants. Je n’oublierai jamais ces toiles de Van Gogh, à l’autre bout du monde, qui me faisaient me retrouver chez moi, en Provence.

Culture aussi parce que malgré tout ce que j’ai pu croire auparavant, cette année a été une vraie ouverture d’esprit pour moi, en partageant mes journées, mes soirées avec des gens venus du monde entier.

Le second mot est bien sûr Voyage. A vrai dire j’ai toujours aimé ça, et je n’étais pas vraiment à mon coup d’essai en partant en Erasmus aux Pays-Bas, par contre je n’avais jamais voyagé avec des inconnus. A part avec ma famille, mon amoureux, ou en voyage scolaire, ou linguistique, je n’étais jamais partie seule, et je n’étais jamais partie avec des gens rencontrés seulement quelques jours auparavant. Je crois que c’est aussi ça qui rend ces moments uniques. Et ce qui est sûr, c’est qu’en 2014 les voyages vont continuer. Outre les Etats-Unis qui me font toujours autant rêver, je vois encore plus loin avec des destinations comme l’Australie et la Thaïlande.

Rencontres, rencontres. On reste dans le thème de mon Erasmus avec des amitiés rapides, instantanées, et que je veux croire durables. Mais il y a aussi eu ces quelques rencontres, ces quelques personnes qui font que les 4 derniers mois de 2012 ont été un poil moins douloureux, ces gens que j’ai rencontré dans cette école, ici en France. Et bien sûr, il y a eu ces rencontres amoureuses, ou pas d’ailleurs. Disons-le, je n’ai jamais rencontré autant de mecs de ma vie. Je n’ai jamais autant donné mon numéro de téléphone et n’ai jamais eu autant de premiers rendez-vous. Je n’ai jamais autant partagé mon lit avec un autre.

Et enfin, le dernier mot est plaisir. Plaisir au sens large. D’abord, j’ai retrouvé mes amis et ma famille (bon ok j’ai laissé quelques personnes sur le bord de la route, mais c’était pour le bien de tous). Depuis un an, je ré-apprécie les moments passés avec ma mère, avec mes proches et avec mes amis. Faut dire qu’il n’y a plus ce boulet à ma cheville qui faisait que parfois je ne pouvais pas profiter entièrement de ces bons moments. Puis il y a eu la redécouverte de l’alcool, et de la nourriture aussi d’ailleurs. Je n’ai jamais autant bu de ma vie et je ne me suis jamais autant offerte de cadeaux. Et oui, autant profiter tant qu’on le peut, non ? ^^ Et enfin, il y a eu cette révélation. Il y a quelques mois, je commentais encore un article sur l’orgasme vaginal, désespérant de ne jamais en connaître. La blogueuse disait que généralement ça n’arrivait pas avant 30 ans. Je prenais donc mon mal en patience en attendant, puis il y eut lui. Non, pas l’homme de ma vie, ça c’est sûr mais celui qui me prouva que tout était encore possible, même le meilleur, surtout le meilleur 😉 Puis j’ai compris que l’homme n’était pas forcément la source de l’orgasme et du plaisir en question. Bien sûr il y contribue, ça c’est indéniable, mais comme le disent pas mal de magazines ces temps-ci, il faut avant tout connaître son coeur, savoir ce qui nous plaît et oser !

Voilà, cette année fût magique ! Oui il y eut des hauts et des bas, surtout au niveau pro mais après tout, je voulais intégrer cette école et cette boîte, ce ne fût pas forcément le meilleur choix, mais n’empêche que j’y suis parvenue !

Alors je vous souhaite à tous une année 2014 aussi riche en rebondissements, en fous rires et en surprises que ce que le fût mon année 2013. On se retrouve très vite car mine de rien, ce blog n »est surement pas pour rien dans le côté exceptionnel de cette année !

Je suis une « Serial-Dateuse » mais j’me soigne !

Il y a les serial-loveuses, les serial-fuckeuses, mais aussi les serial-dateuses ! A vrai dire je peux aussi être les deux premières, mais comme vous l’avez compris, en ce moment, je fais surtout partie de la 3ème catégorie.

Et oui coeur d’artichaut, mais pas seulement ^^. Un pas sur ces foutus sites de rencontres et me voilà lancée dans des tas de discussions, toutes plus banales les unes que les autres. Et là commence la guerre de celui qu’obtiendra un rdv en premier. Et dans ces moments là, le plus intéressant est souvent celui qui ne te proposera pas de rendez-vous dans les premières 48h, mais ça, tu le sauras qu’après.

Du coup, si tu es faible comme moi, te voilà coincée avec un gars pas super passionnant mais gentil et pas trop moche. Du coup, tu n’oses pas lui dire non, d’abord pour ne pas le blesser alors qu’il a déjà commencé à t’embrasser à pleine bouche et parce qu’à l’écouter, tu es déjà la femme de sa vie… (VDM) Par peur de passer à côté de l’histoire de ta vie, tu tentes quand même l’expérience et te lances dans une relation bancale qui n’a pas d’avenir.

Et le mec intéressant alors ? Ben lui, il se voit passer devant par des couillons juste un peu trop pressé, un peu prétentieux et le voilà évincé !

Mais comme le dis le titre, je me soigne. A ce propos, je suis très fière de moi, voilà maintenant 2 rdv sans que je tombe complètement in love ^^. Et je dirais même mieux, sur ces deux rdv, j’ai réussi à ne pas me faire embrasser pendant l’un d’eux. C’est nul je sais, mais si vous saviez comme je suis fière.

Oui la fille est contente de ne pas avoir plu au mec avec qui elle avait un RDV, et alors ?!

En fait ça me rassure. Si je plaisais vraiment à tous ces mecs rencontrés via ce site pourri, ça pourrait vouloir dire plusieurs choses. D’abord, que je suis tellement commune que je m’adapte aux goûts de chacun, ensuite qu’ils sont sans doute vraiment désespérés pour être immédiatement intéressés à ce point par ma petite personne…

Je veux pas m’emballer, mais j’ai bon espoir pour que le coeur d’artichaut disparaisse bientôt ^^. Tout ça pour dire que ces sites de rencontres, c’est vraiment bidon et que j’espère bien qu’en 2014, je n’aurai pas besoin d’eux ^^.

Et si mon passé me lâchait un peu les bask’?

Et oui encore et toujours je vais vous parler de Lui et de ce foutu destin. Promis en 2014 je ne vous parlerai plus de ces 4 ans, et de cette vieille histoire qui appartient au passé. Histoire que les choses soient claires pour une dernière fois, je ne l’aime plus, il ne me manque pas ! Je n’ai juste toujours pas digéré que cet enculé soit parti avec elle, et surtout que je le sache…

Vous savez que j’accorde pas mal d’importance aux signes. J’avoue il y a aussi les signes qu’on s’invente, mais pour le coup, j’y suis pour rien.

Outre le fait qu’il ne se passe plus une journée sans qu’on parle de l’Ukraine et de la révolte populaire, ce qui me rappelle forcément le visage de cette gentille pouff’, il y a aussi ce minuscule élément que j’avais oublié.

Ce qui me gêne c’est que j’avais complètement occulté qu’un membre de sa famille travaillait dans l’entreprise je bosse actuellement. Et bien sûr, parmi la vingtaine d’antennes présente à Marseille, il faisait évidemment partie de l’une des deux que je gère… Hemdoullah il a été muté en 2011, et pourtant, il ne se passe pas une semaine sans que son nom apparaisse dans l’un des dossiers dont je suis en charge… Hemdoullah again, il ne s’appelle ni Durand, ni Dupont mais quand même.

Comme si à chaque fois il fallait que lui ou sa famille se rappelle à mon bon souvenir.

Et puis il y a ces endroits, ceux où comme une idiote je pense être assez forte pour retourner, et puis il y a ces lieux que je ne peux pas éviter.

Et là ce soir, fière d’avoir réussi à ne pas penser à lui en passant à un de ces endroits, je me remets à me faire un scénario en passant devant le boulot de sa mère. Et si je croisais l’une de ces collègues que j’aimais tant ? Si c’était le cas je lui dirai bonjour et lui demanderai de leur passer le bonjour. Je lui glisserai surement une petite phrase du genre « c’est sûr que vu la nouvelle belle-fille, je faisais pas le poids » ou « ils n’ont pas perdu au change ». Un truc comme ça quoi. Histoire de leur faire comprendre que je sais et que j’ai pas encaissé.

Tout ça, ça se passe dans ma tête en une fraction de seconde, le temps que le feu passe au vert et que je puisse me rapprocher de chez moi. Puis je passe à autre chose, une nouvelle chanson passe à la radio et je commence à chantonner instinctivement. Puis le refrain arrive, et c’est le drame. C’est bien sûr celui de la seule chanson qu’il aimait étant assez connue pour passer en radio. Et c’est parti pour « Video killed the radio stars ». Je n’ai jamais autant entendu cette chanson que depuis qu’on est plus ensemble.

Pendant un instant j’ai hésité à fondre en larmes, puis finalement j’ai éclaté de rire. Putain de destin de merde ! Oui j’ai besoin de toi destin, mais pas pour me rappeler ces choses là, tinkt je pense pas les oublier de si tôt.

Et ma mère d’ajouter, « Quand même, ça doit vouloir dire quelque chose tout ça ». Euh que je ne l’oublierai jamais ? Qu’il est surement plus heureux que moi quelque soit le lieu où il est sur cette planète ? Et des fois je me laisse à rêver qu’il revienne comme une fleur, me disant qu’elle ce n’était qu’un interlude, que c’était pour m’oublier, et bla bla bla. Mais même si c’était le cas, je lui mettrai mon poing dans la gueule, parce que je ne suis pas un jouet, parce que je ne l’aime plus et parce que ça n’arrivera jamais. Je me prends à songer à ça juste parce que ça serait la chose la plus simple qui puisse m’arriver. Arrêter de chercher à tout prix à redevenir aussi combler qu’à l’époque. Et Dieu sait que je suis plutôt compliquée comme meuf ^^.

Alors chère destinée, si tu pouvais un peu changer de cible et me mettre sur une voie un peu plus réaliste et plus saine, ça me ferait des vacances et à ma mère et mes amis aussi ^^.

I’m Schizophrenic

Déjà petite, on pouvait noter une différence marquée entre la petite fille que j’étais à la maison en famille, celle que j’étais à l’école, celle que j’étais chez mes copines…

Quand ma mère venait me chercher après les goûters d’anniversaires chez une telle ou une telle, elle demandait toujours si j’avais été sage. Et c’est limite étonnées que les mamans répondaient « Ben oui, elle est calme Lu comme enfant ».  Limite si à la maison j’aurais pas dit à ma mère, du haut de mes 5 ans : « Mais qu’est-tu crois, je sais me tenir en société ! »

Ce qu’elles ne savaient pas ces gentilles mamans, c’est que dans mon élément, dans mon petit cocon, dans mon cercle familial le plus restreint possible, il m’arrivait d’être un vrai démon.

Puis il y a eu ce changement radical, ce jour où je suis passée de la bonne élève bavarde à la bonne élève discrète et timide. Ce moment à partir du quel à chaque trimestre j’allais lire sur mes bulletins scolaires, une remarque commentant ma timidité. Et à chaque fois, j’allais me faire reprendre de volée par une mère au même tempérament.

A cet âge là, je n’ai trouvé qu’une explication à ce bouleversement, deux micros chocs psychologiques : un déménagement et le départ d’une maîtresse que j’adorais. Aujourd’hui je suis bien consciente que si ce sont vraiment les raisons de mon revirement de caractère, il m’en fallait bien peu. On voit bien que je n’ai pas eu une enfance difficile, j’en conviens.

Et pourtant, avec mes copines, que ça soit à la maternelle ou au lycée, j’ai toujours su trouver ma place. Mon cousin disait de moi « Lu elle fait toujours sa commandante. » et il avait pas tort. Je savais ce qu’il voulait dire étant donné que je disais pareil de ma chère cousine. Mes avec mes amis, c’est comme si j’étais vraiment moi. Même si des fois je laisse mon courage dans ma poche, en général entourés d’eux je me sens invincible.Certes, depuis la maternelle, mes amis ne sont plus les même, mais n’empêche.

Et au quotidien, je sais que si je me comportais vraiment en moi-même dans toutes circonstances, ça m’ouvrirait des tas de portes, Non non je suis pas en train de vous dire que le vrai moi est un être extraordinaire hein, juste que je crois  que beaucoup de gens m’apprécieraient plus s’ils connaissaient la vraie moi. S’ils n’avaient plus cette image de la jeune fille pas trop bête mais coincée, rabats-joie et timide que je peux souvent laisser transparaître.

Et même dans ma vie professionnelle, mon caractère bien trempé serait un atout j’en suis sûre. Pour le métier auquel je me destine, disons-le clairement, il faut avoir des couilles, et je crois profondément qu’au fond je les ai ces roubignoles et pourtant… Pourtant même au boulot parfois je ne me sens pas à ma place, je ne sais plus où me mettre, chose qui ne m’arrive pas quand je suis moi avec un grand M.

C’est là où vous devez vous dire soit que je suis complètement conne, soit que je suis vraiment atteinte psychologiquement.

C’est peut-être pas faux, je sais pas, en tous cas toutes ces facettes font que je suis moi, même si souvent j’aimerais que mon vrai moi, celui que je suis quand je suis bien dans mes bask’, se montrent un peu plus souvent.

Est-ce qu’un jour je serai capable d’être aussi grande gueule devant ces personnes qui m’impressionnent, devant cette famille au grand complet, sans que ce soit pris pour du mimétisme par rapport à ma chère cousine ? Parce qu’à force de me comporter ainsi, certains de mes proches ne me connaissent pas réellement et du coup, risquent de ne pas comprendre le jour où j’arriverai enfin à être moi 100% du temps.

Je sais pas si c’est clair, je sais pas si à vous aussi ça vous arrive.

Alors certes, être tout le temps moi me fermerait aussi sans doute des portes, pas tout le monde a la capacité de me supporter quand je suis au top de ma forme, j’ai tendance à être saoulante, à monopoliser la parole, et j’en suis bien consciente mais même amis au moins savent que quand je suis comme ça, c’est qu’ils ont vraiment affaire à moi ; )

Et à vrai dire, moi à la place des gens, je ne me supporterais pas bien longtemps.

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Moi et mes autres moi vous embrassons très fort et on espère ne pas vous avoir fait trop peur, nous et nos multiples personnalités.

Quand la crainte devient réalité

Je ne sais pas si c’est moi qui suis vraiment bizarre ou si c’est quelque chose que les gens normaux ressentent aussi.

D’abord, je crois qu’on a tous un moment dans notre vie où l’on commence à redouter la mort de quelqu’un, d’un aïeul vieillissant, d’un ami malade, d’un animal de compagnie… Puis il y a aussi ces personnages publics, ces célébrités que l’on ne connaît ni d’Eve, ni d’Adam et sans qui on n’imagine pas la vie.

Vous devez voir arrivez gros comme une maison le sujet de cet article. Oui, moi je redoutais sa mort à lui, ce cher Monsieur Nelson Mandela. Bien sûr on savait tous qu’il était malade et on se doutait que ça n’allait plus tarder. Pourtant, à chaque fois que j’entendais parler à la radio, je croisais les doigts pour que ce ne soit pas pour nous annoncer la nouvelle fatidique. Puis ce jeudi soir, ce 5 décembre 2013, l’annonce a été faite. Et là j’ai cru un instant que la Terre s’arrêtait de tourner. Et même si je sais que cet homme n’était pas de ma famille, je sais que ça me fera le même effet quand l’un des grands-parents qu’il me reste partira. Je me demanderai ce que le monde va devenir, ce que je vais devenir.

Photo: Fondation Nelson Mandela

© Fondation Nelson Mandela

Et pourtant. Pourtant je ne sais pas grand chose de ce Nelson Mandela, pas plus que la majorité des français et que la majorité des habitants de cette planète.

Et oui je suis un peu con-con comme fille, j’ai tendance à m’intéresser aux gens un fois qu’ils sont partis. C’est comme ça que je n’ai jamais autant écouté du Lou Reed que depuis le mois dernier, c’est ainsi que j’ai acheté mon 1er cd d’Alain Bashung, comme ça que je me suis rendue compte que moi aussi les chansons de Michael Jackson me plaisaient. Je sais que c’est bête, je sais que c’est dommage mais je crois qu’il y a tellement d’artistes, tellement d’humains hors du commun que je prends pas le temps de les découvrir de façon pré-mortem…

Je sais que c’est débile, mais en même temps je me dis mieux vaut tard que jamais, même dans ces cas là. Alors mesdemoiselles, messieurs, comptez sur moi pour devenir d’ici peu, une vraie experte en ce qui concerne Mister Mandela ! Et ma quête d’informations et d’anecdotes à son sujet va commencer par une recherche d’explications concernant le discours de Raoul Castro qui est censé avoir lieu demain à Johannesburg.

PS : disons-le Mandela était un bel homme, dans tous les sens du terme.

Je pars en couilles.

Vous auriez dit à l’étudiante que j’étais y’a 2 ans, que ma vie actuelle serait ainsi, je vous aurais sûrement répondu un truc du genre : « tu dois te tromper de karma ma vieille, ça c’est pas moi. »

Et pourtant, si vous êtes l’une de mes amies proches, vous m’avez surement déjà entendu dire ces derniers temps qu’il ne manque plus que l’avortement et la tentative de suicide à mon actif. Ne me demandez pas comment je suis passée de celle qui ne buvait plus une goutte d’alcool, qui n’était jamais allée en boîte, et qui avait pour seul excès de manger un peu trop le week-end la délicieuse cuisine d’ex beau-papa, à cette fille à 2 doigts de la débauche totale. Et oui, depuis un an l’ambiance de ma vie a un peu changé. Un an d’excès, de beuveries, de sexe et autres réjouissances. Oui oui, c’est bien ça, je fais ma crise d’ado à retardement.

En cherchant soit-disant celui qui en vaudra la peine, qui me fera me rappeler ce que c’est une vraie relation de couple, j’essaye un peu tous les mecs qui me tombent sous la main . Oui je sais, c’est assez pathétique, mais j’y crois toujours au début. Vous avez dit naïve ? Ma mère dit juste « trop rapide ». Et elle a pas tort.

A chaque fois je me dis que je vais prendre le temps d’apprendre à connaître la personne que j’ai en face, puis rapidement je tombe amoureuse et là c’est le drame. Je ne réfléchis plus à ce que je fais, à ce que je dis. Je me mets à nue au sens propre comme au figuré sans penser aux conséquences.

Et au final je craque et je passe à autre chose, et souvent à une autre histoire. La solitude oui mais que je veux et vous savez l’effet qu’ont les samedis soir seule sur moi. D’ailleurs j’hésite à aller boire un verre seule dans un bar ce soir. Oui ça fait pitié mais bon…

Avec lui tout était allé si vite, si bien rapidement que j’ai du mal à concevoir que ça ne soit pas pareil avec un autre. Je ne comprends pas ces mecs qui disent vouloir une relation sérieuse et qui une fois que tu viens passer le week-end chez eux, ne trouvent rien de mieux à faire que jouer aux jeux vidéos avec leurs potes ou n’importe quoi d’autre. Oui au bout d’un certain temps de relation ok mais quand ça fait même pas un mois…

Déçue parce qu’ils ne lui arrivent pas à la cheville. Déçue de moi parce que je me précipite. Je fonce, commence une relation après un simple rdv puis me rends compte qu’il n’est pas fait pour moi. Et je sais que s’il me voyait lui là-bas, il serait plus que déçu et me mettrait une bonne gifle, que je lui rendrais volontiers.

1 an que je fais tout ce que je voulais faire en secret mais que je n’aurais jamais tenté sous l’ancien ère dans laquelle s’inscrivait ma vie. Un an que je vais ce dont j’avais toujours rêvé et plus… Outre les moments peu glorieux comme ce matin où je me suis réveillée pleine de vomi dans une salle de bain qui n’était pas la mienne, comme ces soirs où j’ai laissé des mecs entrer dans mon lit… quand je pense à ces moments, je me dis qu’elle est bien loin la Lu qui pensait connaître un seul et unique partenaire toute sa vie. Elle est bien loin celle qui appelait les pipes, des bisous… si si j’vous jure. Elle est bien loin cette hygiène de vie ou je ne prenais aucun risque. Ni pour ma santé, ni pour mon esprit.

Depuis je bois, je fume un peu plus aussi, et surtout je découvre d’autres gens, d’autres sensations, d’autres univers. Je prends des risques qui me donnent en vie de me donner des baffes…

Malgré tout cela, j’essaye de rester la même vis a vis de ma famille, de mes amis et surtout de terminer comme il se doit mes études même si la stabilité n’est plus là. Et pourtant  je reste cette fille ambitieuse et obstinée parce que je sais que je n’ai plus de barrières.Et du coup? du coup je pars en couilles. Je viens de me débarrasser de mon nouveau mec. Parce que je cherche quelque chose, quelqu’un qui n’existe pas. Puis, que je me l’avoue ou pas, ce joli rugbyman me fait complètement tourner la tête. Je sais que je vais souffrir, je sais qu’il ne pourra jamais m’offrir ce que je veux mais au moins on aura essayé et il n’y aura plus cette tension sexuelle entre nous. Je sais aussi que je risque d’être déçue, que ce fantasme peut se transformer en cauchemar. Et au fond, je crois que c’est la meilleure qu’il puisse m’arriver. Que ça se passe tellement mal, qu’aucun de nous deux n’osera ré-adresser la parole à l’autre. Par contre, si ça se passe bien, à moi d’avoir le courage de mettre fin à ce petit jeu. Une fois oui, mais pas plus. Devenir la maîtresse de quelqu’un à 22 ans, non merci ! Et je trouve toujours dégueulasse ce que je vais faire mais comprenez moi, un an qu’on se tourne autour, il est temps que ça s’arrête. Et inch’Allah celui-là ne me fera pas pleurer. Je vais souffrir mais si je ne le fais pas, je pourrai jamais repartir à 0 avec un autre, sans me dire qu’avec lui au moins, j’aurais peut-être pris mon pied.

Est-ce si dur de rencontrer quelqu’un avec une vie bien rangée, qui sait voir quand ça va ou pas, qui sait un minimum se montrer attentionné, au moins au début merde ?! , même si je sais que c’est mal, très mal, je vais faire quelque chose qui ne manquera pas de faire souffrir quelqu’un et sûrement moi aussi.

Cette petite Lu d’il y a quelques années a beau avoir changé, ça reste un coeur d’artichaut et une grande amoureuse… Je croyais pouvoir faire sans la passion, sans la fusion, mais j’en suis plus si sûre.

Des projets plein la tête

Parce que même si cette dernière année universitaire s’avère bien moins rose que ce que je l’avais imaginée, ça ne m’empêche pas de faire des projets.

Des projets pour l’année en cours, celle qu’arrive mais aussi pour les 10 prochaines, voire plus.

Parce que mine de rien, le temps passe. Même si ce job et ces études ne me satisfont pas complètement, je ne cesse de me dire qu’il ne reste plus que 10 mois. 10 mois avant que je dise Adieu au statut d’étudiante, à moins que…

A moins que d’ici là le vent tourne mais normalement dans 1 an je serai chercheuse d’emploi, étant donné que je refuserai de brader mes compétences, j’ai mon plan B. Laissez-moi vous l’expliquer.

A 12 ans, je prévoyais de prendre une année sabbatique après le BAC ou du moins, de ne pas commencer mes études tout de suite. J’envisageais de suivre l’exemple d’une connaissance en partant faire un an au pair aux Etats-Unis.

J’ai finalement changé de projet, pour plusieurs raisons. D’abord parce que l’envie m’avait passée vu que j’étais complètement in love, et sûre de l’avenir de mon couple… Puis aussi parce que j’ai préféré enchaîner directement avec les études. J’avais peur de ne plus jamais trouver le courage de m’y remettre. Et je ne regrette pas ce choix là. Parce que quoiqu’il arrive, à la fin de l’année j’aurai mon diplôme. Il aura la valeur qu’il aura mais je l’aurai. Une fois cette étape passée, je partirai à la conquête du monde du travail.

Je sais ce que je veux faire au cours de ma vie, et je tenterai de faire ça dans l’ordre.

Je sais que je trouverai surement pas le boulot de mes rêves à la sortie de l’école et je sais aussi que j’aurai droit un petit moment au chômage. Ce n’est pas mon but en soi, mais contrairement à mon frère, je compte bien utiliser mes droits. A l’époque, le frangin refusait de se déclarer au chômage car il avait l’impression de profiter du système. Ok, certaines personnes abusent effectivement du système, mais après tout, j’aurai cotisé pour y avoir droit à ce putain de chômage alors pourquoi être plus bête que les autres…

Et si après maintes CDD, maintes entretiens, je suis toujours en galère, j’en profiterai pour prendre mon envol direction les States. Ce sera le moment où jamais pour réaliser ce projet. Parce que disons-le, ce n’est pas une fois que j’aurai finalement trouvé un CDI que je pourrai le faire !

Autre scénario, trouver un CDI dans une boîte ayant des filiales à l’international. C’est vraiment un projet qui me tient à coeur et je sais que si je ne le fais pas, je le regretterai.

Et plan C voire D, profiter toujours de mes droits au Pôle Emploi pour compléter ma formation dans certains domaines. Je songe même à faire du rabe en faisant un second master 2 mais en même temps, j’en ai tellement marre de ces études supérieures…

Sur d’autres plans, au plus ça va, au plus j’ai envie et besoin de mon indépendance, et ça définitivement. Envie de faire mes valises pour de bon et pas avoir à tout remballer au bout d’un, deux ou trois mois… Envie d’acheter des meubles, de faire mon cocon, un endroit douillé où je me sentirai bien et en sécurité. Et même si j’aime ma mère de tout mon coeur, je pense pas pouvoir continuer trop longtemps cette chaleureuse cohabitation. La vie chez elle ne vaut rien comparé à ce fantastique goût qu’a l’indépendance.

Et à défaut d’indépendance, je m’achèterai au moins une maison à roulette, enfin ma propre voiture et je rendrai la sienne à ma maman. Histoire d’avoir enfin un truc vraiment à moi sur cette Terre. Devenir propriétaire de quelque chose.

En parallèle, je compte commencer à me préparer une retraite complémentaire parce que je sais pas vous, mais moi je crois que la génération 90 va bien se faire piner ! J’aime et j’adule la retraite par répartition mais ce système va-t-il continuer à fonctionner pour nous? No lo sé y no lo creo.

Et en même temps, j’essaierai d’économiser aussi pour ouvrir un PEL mais je crois qu’il faudra faire un choix, la retraite ou la propriété !

Et si je n’ai pas le courage de mettre en place toutes les choses que j’ai dites précédemment, je profiterai de mon temps au chômage pour enfin commencer à apprendre à coudre avec cette fantastique machine que j’ai reçue il y a bien 5 ou 6 Noël de ça ^^.

Et vous, vos projets?

Je veux juste lui manquer

Alors que le 7 Novembre est passé comme une lettre à La Poste (ahah !), grâce à une jolie rencontre comme je l’avais prédit, ce soir c’est une autre histoire.

Au lendemain de ce fameux match Ukraine-France, comment ne pas penser à cet enculé et à cette pouf ? Oui je suis vulgaire, et alors ^^. Puis on est samedi soir et même si le temps est passé, même si tout va beaucoup mieux, ça me fait toujours bizarre de me retrouver seule ces soirs là. Parce qu’ 1 an contre 4, ça ne fait pas toujours le poids pour tout oublier. Et ce soir, j’ai en plus osé regarder cette émission que je regardais tous les samedis soirs sur son écran géant, affalée sur son lit. Aujourd’hui j’ai mon propre grand lit ^^ et un bien plus petit écran, Hemdoullah !

Mais du coup, je crois que c’est le moment idéal pour vous faire partager ce texte. Celui de Grand Corps Malade. J’ai toujours beaucoup aimé ce qu’écrit ce mec, mais là, il a vraiment su raconter se que je pense !

Je suis souvent époustouflée quand un artiste sait mieux que moi expliquer mes sentiments. Non je ne l’aime plus, mais …  Je vous laisse donc avec ses mots à lui, que je lui pique pour ce soir :p

On s’est évité une rupture déchirante et violente
Pas besoin de se haïr pour passer à la page suivante
Les belles histoires font des souvenirs et on a les nôtres
Mais aujourd’hui faut se le dire, on est défait l’un pour l’autre

L’amour est parti, on ne fait pas semblant
Tout n’est que nostalgie, je t’aime en noir et blanc
Plus besoin d’entendre ta voix, je dis pas ça pour provoquer
Mais pourtant au fond de moi je veux juste te manquer

Now the curtains is down
Maintenant le rideau est tombé
I’ve got my knees on the ground
J’ai mes genoux au sol
I’m begging for your love
Je supplie pour ton amour
Sadness is gone
La tristesse s’en est allée
People are looking ahead
Les gens regardent devant
Far away from my bed
Loin de mon lit
My tears dried on their own
Mes larmes ont séché seules
But I want you to know
Mais je veux que tu saches
I just want you to miss me
Je veux simplement te manquer
Just want you to miss me
Simplement te manquer
So you can feel my pain
Ainsi tu ressentiras ma douleur
I just want you to miss me
Jer veux simplement te manquer
Just want you to miss me
Simplement te manquer
So I won’t bleed again
Ainsi je ne saignerai plus

Quand les plaisirs se glacent et effacent les encore
Quand tous nos face à face deviennent des torts à torts
Faut savoir arrêter, je te souhaite même du bonheur
Pas envie d’pleurer, j’ai juste un chagrin d’humeur

On s’fait une double peine, l’amour était en sursis
Et la sentence est ferme, j’ai pris un an avec soucis
Il nous fallait un terme, l’avenir ensemble était bloqué
Mais au fond de moi quand même, je veux juste te manquer

We say goodbye for the last time
Nous nous sommes dis au revoir pour la dernière fois
I couldn’t stand for more time
Je ne pouvais tenir plus longtemps
Storm is blowing in the deepest me
La tempête faire rage au plus profond de moi
And I lose my soul

People looking ahead

Keep on walking my way

Je continue ma route
Far away from you 
Loin de toi
My heart is breathing again
Mon cœur respire à nouveau
But I want you to know
Mais je veux que tu saches
I just want you to miss me
Je veux simplement te manquer
Just want you to miss me
Simplement te manquer
So you can feel my pain
Ainsi tu ressentiras ma douleur
I just want you to miss me
Je veux simplement te manquer
Just want you to miss me
Simplement te manquer
So I won’t bleed again
Ainsi je ne saignerai plus

Mon couplet préféré :

C’est… C’est un drôle de sentiment, je suis pas sûr que ce soit bien
Mais je veux être… un peu plus qu’un souvenir dans ton futur quotidien
En fait, j’aimerais te pincer le coeur à chaque fois que tu me revois à tes côtés,
Je veux juste te manquer

I just want you to miss me
Je veux juste te manquer
I just want you to miss me
Je veux juste te manquer
I just want you to miss me
Je veux juste te manquer
I just want you to miss me
La seule chose…
Juste te manquer, juste te manquer…
I just want you to miss me
Juste te manquer
Je veux juste te manquer.
I just want you to miss me …

Entre nous, je savais que l’Ukraine remporterait ce match.

PS : Et promis, je vous en dirai bientôt plus sur ce mystérieux jeune homme qui a égaillé mon 7 Novembre 2013 ^^